CLAIE - Coordination Locale des Acteurs de l'Insertion par l'Economique
Qu'est ce que la CLAIE ?
La CLAIE a été créée en 1995 par le regroupement de différents acteurs de l'insertion par l'activité économique du territoire niçois pour participer au développement de ce secteur. A partir de 1999 la CLAIE s'est développée à la fois sur son objet initial (IAE) mais également en proposant ses services pour l'appui aux structures de l'économie sociale et solidaire (dispositifs DLA et microprojets).
En 2010 la CLAIE a pu accompagner sur ses différents dispositifs plus de 120 structures (IAE, DLA, microprojets puis coopérations européennes à partir de 2008 et Réseau local d’accompagnement en 2010).
Nos financements proviennent de l'Union européenne (Fonds Social Européen, 2E2F), de l'Etat (DIRECCTE, DDCS, ANSP), du Conseil Régional Provence Alpes Côte d'Azur et de la Caisse des Dépôts et représentent pour 2010 plus de 800 000 euros.
En 2011 la CLAIE est composée de 32 membres dont 12 administrateurs et de 8 salariés (organigramme).
Le mot du Président, Bruno Dubouloz
Economie Sociale et Solidaire.
Non encore initié, je m’étais permis une définition simpliste de l’E.S.S :
« Un concept flou, inspirant des discours flous et produisant des structures aux noms improbables, à partir desquelles des personnes, idéalistes et intelligentes, s’efforcent de verser quelques cuillérées d’eau pure dans l’océan mercantile universel ».
Le flou s’est quelque peu dissipé, grâce à mes excellentes fréquentations. Voici qu’apparaît l’être humain, bien lesté de sa dignité universelle, au centre d’un inépuisable schéma. Dessinez, autour de lui, le halo de ses besoins physiques et moraux, l’irisation de ses désirs, de ses émotions, l’étincelle de ses mots, les fusées de sa pensée sur les choses de la vie, sur les autres et sur soi. Entourez-le de ses semblables, compagnons de même nature et de mêmes défis…fondamentalement égaux dans l’aventure humaine d’exister.
Voyez les tous, dans le grouillement de leur activité, leur travail inventif, pour tirer de la Terre leur subsistance et leurs bonheurs. Des millénaires, des siècles passent, dans la formidable efflorescence des biens et des services. Nos félicitations !
Mais où sont passées, dans notre économie, l’intégrité de notre Terre, les égales dignités, les fraternités dans la peine de vivre, les libertés de se créer une part de l’avenir ?
Des chances très aléatoires nous ont été données par nos gènes et nos enfances. Faut-il donc, en plus, que les petits humains, attaquant la dure vie active, se heurtent à des pratiques de gâchis et d’injustice dans le travail et les profits, comme si c’étaient d’incontestables lois de la vie ? Serait-ce inévitable d’être pénalisés à ce point dans notre rude parcours ? Où est l’intelligence de l’humain, où est le respect de soi même quand on se laisse aller à trouver naturelles une sommaire hiérarchie des besoins, une étonnante irréflexion sur les causalités, une imagination contrainte enfin, dans la distribution des efforts et de leurs effets.
« Mettre l’homme au centre de l’économie » c‘est de la toute première nécessité. Le réalisme nous prédit un long calendrier avant que les cuillérées ne deviennent torrents.
On y va ?